Éléments de travail et capacité
L'équipe effectue des tâches, implémente des fonctionnalités,
fait des corrections de bugs, améliore la performance du produit... Chaque
demande faite en entrée correspond à un ou plusieurs éléments de travail qui
seront traités par une ou plusieurs personnes de l'équipe.
Il faudra s'accorder sur ce qu'un élément de travail signifie notamment avec les équipes en amont. On peut affiner en évaluant les éléments de travail en nombre de points selon la complexité, comme dans Scrum. L'essentiel est d'arriver à avoir un langage commun et pertinent.
Il faudra s'accorder sur ce qu'un élément de travail signifie notamment avec les équipes en amont. On peut affiner en évaluant les éléments de travail en nombre de points selon la complexité, comme dans Scrum. L'essentiel est d'arriver à avoir un langage commun et pertinent.
La vélocité de l'équipe correspond au nombre d'éléments de travail livrés à l'issue d'un cycle de production. Lorsque nous aurons mesuré la vélocité sur plusieurs cycles, nous serons capables de donner la capacité, c'est à dire la vélocité moyenne attendue dans un sprint. Il est à noter que plus l'équipe a d'éléments de travail à réaliser et plus, à partir d'un certain seuil, sa performance va se dégrader. On va donc déterminer progressivement la capacité optimale de l'équipe.
Connaître ses processus
Pour identifier les améliorations
possibles dans le fonctionnement de l'équipe et ce qui peut la
perturber, on va dessiner la façon dont un élément de travail va
traverser l'équipe avec une information sur les
temps d'écoulement. On appelle ça le Value Stream Mapping (VSM). Il
s'agit de repérer la façon dont un élément de travail est reçu,
par qui, et les étapes de son traitement (analyse, spécifications,
implémentation, tests, …) .
Cela va permettre de s'interroger sur
la façon dont l'équipe fonctionne, notamment de voir s'il y a du
gaspillage, si la façon dont les demandes arrivent,et l'endroit où
elles interviennent dans le processus est pertinent ou pas.
Utiliser le management visuel
On peut déduire du VSM les
étapes de traitement d'un élément de travail, et ainsi on va
dessiner un tableau Kanban avec diverses colonnes comme : « À
faire », « En cours », « En test », « En
intégration », « Fini ». Dans chaque colonne on
mettra des post-its, chacun correspondant à un élément de travail.
Les éléments de travail qui arrivent en entrée sont mis dans la colonne « À
faire ». Lors de la réunion quotidienne kanban,
qui est faite avec tous les membres de l'équipe, on fait le point
sur les éléments de travail. Chacun dit où il en est, les obstacles qu'il rencontre. En fonction de l'avancement, on déplace les post-its dans les colonnes
correspondantes. Il est essentiel que ce tableau soit visible de toute
l'équipe.
Ce tableau va permettre de voir, outre l'avancée des éléments de travail, les goulots d’étranglements, les situations de famines (colonnes sans
aucun post-it). Il va donc aider l'équipe à
fluidifier son travail, à améliorer ses estimations de charges et à mesurer sa vélocité. La participation de chacun, la visibilité sur le déroulement du projet, sont des sources de motivation
supplémentaire.
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